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Des haïtiens protestent contre Luis Abinaber à New York En raison de la fermeture de la frontière


Des haïtiens protestent contre Luis Abinaber à New York


En raison de la fermeture de la frontière haïtiano-dominicaine depuis le vendredi 15 septembre 2023 par le président dominicain, Luis Abinaber, par rapport a la construction d'un canal sur la rivière Massacre par des citoyens haïtiens dans la ville de Ouanaminthe (Département du Nord-est). Plusieurs citoyens haïtiens ont protesté le lundi 18 septembre 2023 à New York contre le président dominicain.


Comme c'est le cas pour plusieurs chefs d'État et de gouvernement à travers le monde présents à New York (États-Unis (d'Amérique) au cours de cette semaine pour participer à l'organisation de la 78ième Assemblée générale des Nations-Unies, Luis Abinaber y figure également sur la liste au nom de la République Dominicaine pour pouvoir prendre la parole au nom de son pays le mercredi 20 septembre 2023 mais surtout défendre l'intérêt de son peuple.


Invité à participer hier lundi dans une activité baptisée "Le Forum des dirigeants mondiaux" organisée à l'Université Columbia, dans le Big Apple. Le président dominicain n'a pas été bien vu à cette activité par des manifestants haïtiens massés à la porte d'entrée de l'académie peu après son arrivée à l'enceinte de ladite université.


Ils étaient munis de drapeaux d'Haïti suivis de banderoles sur lesquelles étaient écrits des propos irrespectueux à l'endroit du dirigeant dominicain qu'ils ont traité de raciste.


Lors de sa participation à cet événement tenu à l'Université Columbia, le chef d'État de la république voisine a proné le dialogue en vue de trouver une issue au conflit. Dialogue qu'il avait lui-même interrompu.


"La fermeture de la frontière ordonnée par mon gouvernement depuis vendredi dernier, vise à protéger la République Dominicaine des gangs qui occupent une partie du territoire haïtien et de l'extrémisme politique, qui selon moi ne respecte pas le gouvernement d'Haïti", prétend Luis Abinaber.


"Le pire, c'est que ces groupes extrémistes, ces gangs non autorisés par le gouvernement d'Haïti peuvent faire ce qu'ils veulent et ainsi affecter notre sécurité. Si nous le permettons, notre sécurité sera fortement affectée non seulement à court terme, mais aussi à long terme", a-t-il renchéri.


Il affirme qu'en tant que premier citoyen de la République Dominicaine, il a la lourde charge de protéger son pays.


Abinader prétend aussi n'avoir pas voulu procéder à la fermeture de la frontière mais affirme que "dans le monde, il n'y a pas d'autre pays qui ait une frontière aussi dangereuse que celle que nous avons en République Dominicaine".


Abinader a pourtant ordonné la fermeture de la frontière pour exprimer sa colère sous forme de protestation contre la construction par Haïti, d'un canal qui va faciliter le drainage de l'eau de la rivière Massacre afin d'arroser la plaine de Maribahoux et la mettre en valeur.


De leur côté, les dominicains ont construit 11 canaux pour procéder à l'arrosage de leur territoire mais surtout le rendre productif.


De nombreux observateurs estiment qu'Abinader essaie à faire le jeu de producteurs et commerçants dominicains se sentant déjà menacés dans leur intérêt par la construction du canal côté haïtien.


Questionné autour du comportement du président dominicain vis-à-vis d'Haïti dans cette affaire, l'un des initiateurs de ce projet a partagé avec nous son analyse et sa compréhension de l'affaire :"Avec la mise en valeur de la plaine de Maribahoux, de nombreux haïtiens qui travaillent dans le secteur agricole en République Dominicaine, vont être de retour au bercail".


"De plus, l'augmentation de la production locale, constituerait un manque à gagner pour les commerçants dominicains qui utilisent Haïti pour écouler leurs produits", conclut-il.


Jonas Montes, Journaliste

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