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Dossier Mission Multinationale : C'est notre faute si le Conseil de Sécurité adopte une telle résolu


Dossier Mission Multinationale : C'est notre faute si le Conseil de Sécurité adopte une telle résolution", croît Mirlande Manigat


Lors d'un Conseil des ministres tenu cette semaine au Palais National entre plusieurs ministres du gouvernement d'Ariel Henry en présence également de de la présence de la présidente du Haut Conseil de la Transition, Mirlande Hyppolite Manigat, cette dernière suite à l'approbation accordée par le Conseil de de Sécurité des Nations-Unies pour le déploiement d'une mission multinationale en Haïti. Mme Manigat croit que :"C'est notre faute si le Conseil de Sécurité adopte une telle résolution".


Le chef du gouvernement Ariel Henry a eu l'honneur de faire la mise en contexte de la réunion, il a donné le microphone a la présidente du HCT pour exprimer clairement la position du conseil des ministres autour de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour le déploiement d'une mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti.


"En tant que citoyenne, je suis et actrice politique, je suis concernée par tout ce qui arrive à la population. Nous assistons à une dégringolade de la situation économique, politique et sociale du pays. Ils (bandits) encerclent la capitale. Il y a des endroits où vous ne pouvez plus vous y rendre. J'habite en plaine. Pendant 3 jours, je ne pouvais pas sortir. Les zones étaient barricadées. Quand finalement, j'ai pu sortir, j'étais étonnée de voir des membres de la population qui marchent sous un soleil de plomb, empruntant une route sans destination", raconte Mirlande Manigat dans son intervention elle a consacré la plus forte partie de son message pour expliquer la situation dans laquelle elle vit. En raison de l'insécurité grandissante elle a dû fuir sa demeure.


La présidente du Haut Conseil de la Transition a peint un tableau marqué de tristesse de la situation socio-politique et sécuritaire du pays. À son avis la situation est gravissime, si l'on croît l'exposé de l'ancienne première dame de la République. "Nous avons une situation déplorable dans le pays et c'est ce qui explique la décision prise par le Conseil de sécurité de l'ONU", soutien l'ancienne Sénatrice.


"C'est notre faute à tous. C'est notre faute si le Conseil de Sécurité adopte une telle résolution ", croît Mirlande Manigat tout en estimant que si Haïti détenait des milliards accordés à l'Ukraine, ça aurait permis à remettre le pays sur la bonne voie.


Soulignons que les travailleurs de la presse n'ont pas été avisés des décisions adoptées lors de ce conseil des ministres voire avoir d'autres précisions autour du déploiement de cette mission multinationale de soutien à la sécurité. Encore une fois, les hommes et femmes de médias n'ont pas eu droit à adresser leurs interrogations aux autorités ministérielles présentes non la figure emblématique du HCT.


Jonas Montes, Journaliste

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