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Dossier Mission Multinationale : Le chef de l'opposition kenyane rejette la mission multinationale d


Dossier Mission Multinationale : Le chef de l'opposition kenyane rejette la mission multinationale de son pays en Haïti


L'ancien premier ministre Raila Odinga, également le chef de l'opposition du Kenya, a affirmé que :"Ce n'est pas une mesure correcte la décision de diriger la mission multinationale pour Haïti approuvée lundi dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU", selon une entrevue publiée hier jeudi dans les médias locaux.


"Je ne pense pas que ce soit la bonne décision. La question que nous devrions nous poser est : pourquoi le Kenya?", A laissé entendre Odinga lors d'un interview accordé à la chaîne de télévision KTN news dans la soirée du jeudi 5 octobre 2023 et diffusé également par les médias kenyans.


L'ancien chef de gouvernement a souligné que, même avant de venir en Afrique, Haïti est aux portes des États-Unis, qui sont la nation la plus puissante du monde.


"Il y a aussi plusieurs autres îles des Caraïbes autour d'Haïti, comme la Jamaïque, les Bahamas et la République Dominicaine. Qu'y a-t-il de si unique au Kenya pour qu'il ait été choisi pour diriger la force multinationale en Haïti ?, A demandé l'ancien premier ministre. Le chef de l'opposition a noté que le problème en Haïti est politique, il ne nécessite pas seulement des armes, il nécessite des pourparlers".


"Nous avons assez de problèmes dans cette région. Nous avons nos soldats en Somalie et d'autres en République démocratique du Congo, je ne vois pas la situation en Haïti comme une priorité", a-t-il déclaré.


"Quand les cercueils commenceront à arriver ici, c'est là que nous le regretterons. Haïti est dangereuse et il est possible que notre police y ait des problèmes", a précisé l'ancien premier ministre.


Soulignons que M. Odinga a exposé ces critiques après que le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son approbation lundi dernier le déploiement pour un an (prorogeable) de la force multinationale avalisé de treize voix pour, deux abstentions (Russie et Chine) et aucune voix contre.


Jonas Montes, Journaliste

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