Depuis son retour au pays suite à son incarcération du côté des États-Unis d'Amérique qui lui a valu environ 6 à 7 années d'emprisonnement dans sa vie.
L'ancien sénateur élu de la Grand'Anse, Guy Philippe, ne laisse pas vraiment l'actualité politique ici en Haïti. Lors de son passage à Ouanaminthe en date du mardi 2 janvier 2023, l'ex-élu de la Grand'Anse (qui n'a pas pu siéger au parlement malheureusement) a intimé l'ordre au Premier ministre Ariel Henry, aux directeurs généraux et à tous les ministres du gouvernement de démissionner pour éviter qu'ils n'aillent pas les retirer de leurs postes respectifs.
Il a leur suggéré de faire ceci le mardi 2 janvier 2024, à Ouanaminthe, Nord-est d'Haïti, lors d'un discours de 10 minutes prononcé devant une foule mobilisée en la circonstance. Des médias locaux rapportent qu'ils ont remarqué des armes apparemment très puissantes, jamais remarquées en Haïti avant, aux mains des hommes qui entouraient l'ancien chef rebelle anti-Aristide de l'an 2004.
Notons que des réactions pleuvent de tous bords en analysant l'attitude politique de l'homme en question. Si certains parlent d'ultimatum lancé à l'égard du pouvoir en place , d'autres se demandent si Guy Philippe n'a pas une feuille de route, une mission, bien spécifique l'autorisant à fouler le macadam avec autant d'ardeur, alors que ceux et celles qui devraient lui faire écran politiquement sont sous sanctions.
Qu'en est-il de la question de Révolution prônée par Guy Philippe?
Si beaucoup d'entre nous voient en Guy Philippe le potentiel sauveur pour le pays, ce dernier a pris la parole en ce début d'année 2024 pour essayer de clarifier plus en détail l'affaire de RÉVOLUTION qu'il a récemment soulevée.
Lors de son discours soigneusement formulé, l'homme politique a exprimé ouvertement sa vision en ce qui à trait à un changement radical, suivant ses dires, ce qui pourrait permettre aux Haïtiens de vivre dignement.
L'ancien opposant au régime Lavalas a partagé publiquement son manque de confiance quant à la capacité de l'équipe au pouvoir de résoudre les problèmes auxquels font face le pays. Guy Philippe pointe du doigt des figures emblématiques de ce pouvoir telles qu'Ariel Henry, Emmelie Prophète Milcé ministre de la justice et de la sécurité publique, et le chef de la police Frantz Elbé, affirmant qu'ils bénéficient du soutien International, notamment des États-Unis. Cette alliance, selon lui, compromet la possibilité d' organiser des élections libres et équitables.
Selon Guy Philippe, il est impératif de changer la base même de l'État pour instaurer un système plus juste et transparent. Il soutient que le système actuel ne peut pas conduire à des élections légitimes et appelle à une réforme complète des institutions gouvernementales.
Loin de prôner la violence, le natif de la commune de Pestel insiste sur le caractère pacifique de sa démarche. Il affirme que sa présence sur la scène politique n'a pas pour objectif de déclencher un conflit armé, mais plutôt de mobiliser la population, l'armée d'Haïti, la Police, et les agents de la BSAP pour unir leurs forces dans le but de sauver le pays.
" Je suis un Haïtien révolté ", a déclaré Guy Philippe, soulignant son attachement profond à son pays et son désir de voir émerger des changements significatifs. Sa vision d'une révolution pacifique cherche à galvaniser les citoyens en faveur d'une transformation positive, mettant l'accent sur la dignité et la prospérité pour tous les Haïtiens.
Jonas Montes, Journaliste
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