Tôt, dans la matinée du lundi 1er janvier 2024, le Premier ministre Ariel Henry accompagné des membres de son gouvernement, ceux du Haut Conseil de la Transition (HCT), du président de la Cour de Cassation, a déposé au jardin du Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) une gerbe de fleurs aux pieds des Héros de l'indépendance d'Haïti.
En présence du président et d'autres membres du pouvoir judiciaire, des membres du cabinet ministériel, ceux du Haut Conseil de la Transition (HCT), quelques représentants du corps diplomatique et consulaire, de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA), certaines personnalités des institutions internationales, des grands fonctionnaires et des grands commis de l'État, quelques minutes après le dépôt de la gerbe de fleurs suivi d'une sonnerie à la mémoire de nos ancêtres par le fanfare du Palais national, le PM a investi la cour arrière du MUPANAH pour la lecture de son discours officiel face à cette longue liste d'invités qui l'attendaient.
"Célébrer l'An 220e de notre indépendance est un devoir de mémoire. En 1804, Haïti a posé un acte de bravoure qui a résonné bien au-delà de nos frontières, inspirant d'autres nations à s'engager sur le chemin de la liberté.
Aujourd'hui, le peuple haïtien se souvient encore de Toussaint Louverture, de Jean Jacques Dessalines, de Claire Heureuse, d'Henry Christophe, d'Alexandre Pétion, de Zabeth, de Capois La Mort, de Boisrond Tonnerre, de Denise Bazile dite Défilée la folle, ainsi que de toutes celles et de tous ceux qui ont contribué à forger cette nation", a déclaré Ariel Henry.
"Nous rendons hommage a ces héros de la révolution, à ces visionnaires qui ont cherché à édifier une société juste et équitable. En ce jour solennel, nous devons également reconnaître les lacunes et les contraintes auxquelles nous faisons face en tant que nation. Nous devons rester vigilants et déterminés à surmonter les obstacles qui entravent notre chemin", a-t-il renchéri.
Pour l'actuel locataire de la Primature, célébrer les 220 ans d'indépendance ne devrait pas seulement être une rétrospective, mais aussi un appel à l'action. Nous devons nous engager à honorer l'héritage de nos ancêtres en œuvrant pour une Haïti pous forte, plus unie et plus prospère.
Cela nécessite un effort collectif, une solidarité nationale qui transcende les divisions.
Le Premier ministre Ariel Henry, a une fois de plus rappelé, dans son discours prononcé le 1er janvier 2024 que :"2024, une année de grands défis à surmonter ensemble".
Le neuro-chirurgien a renouvelé sa volonté et son engagement de résoudre le problème de l'insécurité qui fait rage dans le pays dans le but de faciliter la libre circulation de tous les haïtiens partout sur le territoire national. Un peu plus loin dans son allocution de circonstance, il promet de travailler pour redonner confiance aux citoyens vivant en Haïti. Quant à ceux de la diaspora, il a promis qu'il va créer un sentiment de confiance pour pouvoir faciliter leur intégration à tous les niveaux dans les affaires du pays.
Le numéro 1 du cabinet ministériel a donné la garantie qu'en 2024, le gouvernement assumera ses responsabilités convenablement afin d'offrir des services de base à la population haïtienne. "2024 doit être le retour à la normale et à la libre circulation des personnes et des biens. L'année 2024 doit être l'année de la réconciliation nationale et du rassemblement de la famille haïtienne autour d'un projet commun", a rassuré M. Henry sans oublier de lancer un appel à l'endroit de tous les secteurs de la vie nationale à l'idée de se mettre ensemble pour permettre au pays de renaître de ses cendres.
Tous les haïtiens sont unanimes à reconnaître que la situation ne peut pas rester ainsi. Le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) a insisté pour que le pays revienne à la normale.
Ariel Henry reconnaît que la population est lassée des actes des bandits. À ce stade, il invite les citoyens à se joindre la main ensemble pour changer la situation dans laquelle ils évoluent.
Un appel solennel est lancé aux tenants du chaos de faire marche arrière car leurs luttes sont vaines ils ne vont pas réussir. " Seules les élections inclusives et transparentes pour accéder au pouvoir", a rappellé Ariel Henry à ses adversaires politiques. En attendant l'arrivée de la force multinationale de soutien à la sécurité, le PM préconise la paix et la sérénité pour un pays stable.
Jonas Montes, Journaliste
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