7 février 2021 a été la fin du mandat constitutionnel du Président Jovenel Moïse au regard de la loi électorale de 2015. Il a jugé bon de garder le pouvoir jusqu'à être assassiné le 7 juillet 2021. Aujourd'hui, la date du 7 février refait surface pour être la date de la démission du PM de facto Ariel Henry au pouvoir. Présentement, les acteurs de l'opposition reprennent les mobilisations à travers les 10 départements du pays, surtout avec la présence de Guy Philippe qui annonce une révolution. Tandis que, Ariel Henry et son équipe avec l'appui de la communauté internationale utilisent toutes sortes d'artifices pour garder le pouvoir au-delà de 7 février 2024. Ariel Henry cherche à tout prix des partenaires politiques pour faire un énième accord politique qu'il sait qu'il ne va pas le respecter. Ariel Henry est un expert en manipulation et en usure. D'ailleurs à son âge et par rapport à l'assassinat du Président Jovenel Moïse, et de son engagement avec la communauté internationale, il préfère de provoquer un chaos, un bain de sang ou un génocide dans le pays au lieu de laisser le pouvoir par peur d'aller en prison.
C'est exactement la même situation du 7 février 2021 qui se présente encore une fois aujourd'hui. 7 février 2021, le Président Jovenel Moïse n'avait pas voulu laisser le pouvoir pour ne pas être jugé dans le dossier Petrocaribe et de ne pas honorer son engagement avec le Core Group qui exigeait et finançait le référendum pour le changement de la constitution, il a préféré d'être assassiné par un complot transnational en date du 7 juillet 2021 en sa résidence privée à Pèlerin 5.
Est-ce la même chose pour le PM Ariel Henry qui arrivait au pouvoir après un tweet du Core Group ? La situation est similaire, Ariel Henry se retrouve dans le même pétrin de l'échéance du 7 février que Jovenel Moïse.
Parce que le peuple haïtien ne veut pas entendre parler du projet de l'Occident et Ariel Henry y accroche et le pays explose. Depuis le lundi 15 janvier 2024, le pays se réveille en mode lock. Tout est bloqué. L'école ne fonctionne presque plus. Les marchés publics fonctionnent au ralenti. Plusieurs villes du pays en ébullition. Les gangs armés sèment la terreur dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, spécialement à Solino, Cité Soleil, Bel'Air, Mariani, Croix-des-Bouquets, la Plaine, etc... Le pays est comme une bombe à retardement qui est prête à exploser.
Des cadavres par ci par là, des Kidnappings à tous azimuts, les réfugiés internes traînent sur les places publiques de Port-au-Prince et dans les villes de province comme des va-nu-pieds dépourvus de tout. Les gangs armés de jour en jour gagnent de jour en jour plus de terrain pour transformer le pays en un vaste territoire perdu comme disait la Ministre de la Justice haïtienne, Madame Emmelie Prophète Milcé. Donc, la situation du pays est lamentable à l'approche du 7 février 2024 qui présente les mêmes caritures du 7 février 2021. Ce qu'on peut dire tout simplement :" Dans les mêmes conditions de température et de pression atmosphérique, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. "
Ulysse Jean Chenet
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