L'ancien Sénateur élu de la Grand'Anse, Guy Philippe, annonce sa venue à la capitale pour bientôt
" Aujourd'hui, citoyens de Port-au-Prince, je vous informe que la révolution est à vos portes. Cependant, vu que des ennemis pullulent dans la capitale, elle ne sera pas réussie sans vos engagements ", c'est ce qu'a annoncé l'ancien chef rebelle du mouvement armé de 2004 contre le régime Lavalas, Guy Philippe, ce dernier à travers une note vocale mise en circulation sur les réseaux sociaux informe qu'il sera à Port-au-Prince sous peu sans pour autant donner de date, ni de jour précis afin de renverser le gouvernement d'Ariel Henry. C'est pourquoi il réclame la collaboration de tous les habitants de la région métropolitaine pour la pleine réussite de son mouvement.
Dans son message, l'ex-senateur rejette l'idée d'une révolution violente, insistant sur son mouvement axé sur l'amélioration des conditions de vie, la réduction du chômage, l'attraction d'investisseurs étrangers et la garantie de la sécurité alimentaire et sociale. Il donne un délai d'un a deux jours pour accomplir leur mission, conditionné au soutien massif de la population. Guy Philippe, dénonce également les tactiques présumées du gouvernement, accusant celui-ci de distribuer de l'argent pour étouffer la révolte et de financer des gangs pour contrecarrer leur mouvement. Malgré ces défis, il affirme avec conviction que son équipe ne fera pas marche arrière sur la voie de la libération de la première république noire de la planète.
Soulignons bien que Port-au-Prince ait été un terrain difficile pour le natif de la commune de Pestel par le passé, il affirme que des dispositions ont été prises, lui et son équipe sont prêts à agir. En dépit des tentatives antérieures infructueuses, l'ex-commisaire de police souligne l'importance de la ville dans leur objectif de provoquer un changement significatif. Par ailleurs, Guy Philippe réfute l'idée d'une révolution armée pour contraindre Ariel Henry à laisser la tête du pays comme beacoup le pensait, toutefois, M. Philippe souligne avoir pris du temps afin d'éviter tout échec de son initiative qui vise à renverser le pouvoir mené depuis environ deux ans et demi par le neuro-chirurgien.
Jonas Montes, Journaliste
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