La nature est la première et la vraie église universelle, celle qui proclame le génie éternel et inégalable de l’architecte de l’univers : Dieu. C’est là où il faut aller pour admirer sa toute puissante œuvre et lui rendre gloire.
C’est dans la nature que Dieu a placé le premier Homme à la fois comme gardien et utilisateur raisonné. C’est là où est né Jésus, où apparaissent les saints, où existent et s’expriment les grandes œuvres spirituelles comme le mystère des trois tentations. C’est là où il faut se rendre pour prier en toute intimité et humilité, et pour enrichir cette œuvre pour son salut personnel. La vraie église est donc l’homme à travers son œuvre d’embellissement et de protection de la mère nature qui devient le miroir de contemplation de l’amour véritable pour son prochain.
La montagne symbolise le lieu de son trône et la toute puissance de son règne sur le monde. C’est là où il a transmis ses lois à Moïse. C’est là où Jésus s’est retiré pour prier. C’est là où l’arche de Noé se serait échouée à la fin de son périple. C’est notre château d’eau et notre grenier. C’est l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales, dont certaines sont endémiques. C’est aussi le lieu qui abrite la plus grande partie de notre système de fortification.
Le crépuscule actuel de la nature, à cause de la mauvaise gestion qui en est faite, est la raison même de la déchéance de notre société. Car, elle est l’archétype de l’équilibre de la vie. Dès qu’elle est mise en danger cela se ressent dans tout le reste.
Si nous prenions le temps de rebâtir la nature, de la nettoyer des impuretés dont notre action est la cause, de l’embellir et de la protéger, notre société et notre vie seraient transformées en un monde de lumière et de sagesse où il fera bon vivre.
Selon son engagement, chacun peut dire :
Oh Dieu, ma Primature,
Seul avec toi dans la Nature
Du haut de l’observatoire
J’admire ton œuvre de gloire
Que tu nous as léguée en héritage
Mais qui a souffert de tant de dommages
A cause de la vanité de notre égoïsme
Qui paralyse chez nous l’altruisme
Qui nous expose à sa colère indomptable
Et nous apporte des jours lamentables.
Du haut de l’observatoire
Plus doux qu’un promontoire
Je me suis mis à imaginer pourtant
Ce qu’a été ton œuvre, il fut un temps
Je rêve alors de mon propre combat
Je me sens appelé à marcher sur tes pas,
Pour combattre la survie
Qui enlèvent à la nature son envie
Et sa capacité de se reproduire
Pour indéfiniment nous nourrir.
CENTRE BANYEN JARDIN LABO
@Vallue, 8/11/2021
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