M ap di l sa
le titre de la chanson signée Nashka et BIC Tizon Dife. Elle est sortie le 10 Août sur le channel YouTube de BIC. :
"D epi m renmen yon moun m ap di l sa", est un extrait de la chanson. Société machiste, le patriarcat plane. Les exigences féminines sont largement supérieures à leur droit de s'exprimer.
Et, surtout quand il s'agit de sentiments amoureux. Pourtant, le duo dénote la tradition. Nashka dévoile à gorge déployée ce qu'elle ressent pour un homme qu'elle convoite. Dans notre société la tendance n'épargne guère les mysogines. Une femme qui drague un homme, elle est souvent marginalisée. Zòt rele l chòrèt !!!
À l'inverse, l'homme peut se payer le luxe de séduire plusieurs femmes avec ses sentiments chantés. Zòt rele l bon kòk. Pourtant hommes et femmes sont humains. Pourquoi donc cette opposition chez les femmes? On les contraint de s'exprimer de cette manière.
Or, malgré cette contradiction certaines osent le faire quand ce sentiment est trop pesant puissant et pressant.
Certaines autres préfèrent l'étouffer. D'autres encore prend amplement le temps d'analyser le comportement du personnage en question. Ils le mettent sur une piste. Cette précaution est n'est que l'expression de l'instinct de conservation. Ou du moins la peur de se faire exploiter juste par excès de naïveté ou de confiance. Surtout ces désillusions causent bien des fois des remords saumâtres et indigestes.
Alors, on peut considérer cette chanson de Nashka et BIC comme un halte là à cette pratique. Car, la pluspart des messages qu'on veut faire parvenir à la grande majorité passe par des chansons. Ainsi, on a un minimum de chance de rassurer la majorité de ces femmes. En l'occurence cette catégorie qui étouffent leurs sentiments intimes.
Rien que sur la base d'un pretexe infondé. Celui d'être marginalisée. Elle doivent s'armer de courage pour enfin briser ce tabou dépassé. Ce comportement intolérable est de trop chez les hommes. Il faut savoir apprendre à apprécier un sentiment à juste valeur. Il faut savoir considérer grandement une femme sur lde la largesse de ses sentiments.
Surtout sans les reprocher et le couvrir de calomnies. D'ailleurs il est si dur de ce faire aimer. L'art de convaincre rien qu'avec le verbe s'est avéré irreversible selon la cible. Chez nous, l'on prétend que de pareille attitude n'est pas dans notre éducation. Certains à tendance conservatrice osent même prétexter que c'est n'est pas dans notre culture.
Honnêtement quand on témoigne envers vous de l'amour inconditionnel c'est tellement mmafnanim. Le fait de l'éjecter vous qualiefierait de sous-jaccent. Et, ca sous entend qu'on ne comprenne pas très bien les qualificatifs humains. Si, on se retrouve coincer dans cette situation, annalise les fondements de la déclaration. Quelque soit la décision adoptée, vous ne devez en aucun cas dénigrer la personne.
Aussi, le virus du sous-developpement peut être à la base de cette tendance négative à la marginalisation. De nos jours, bien de femmes osent affronter ce courant. La chanson en elle même s'en fiche guère des retombées sociales qui laisseraient à désirer.
Nonobstant Nashka en profite pour avouer ses sentiments. Elle ne laissera les séquelles de remords lacérer ses entrailles dénudées. Elle a tout simplement épenché chaque goutte de sentiment macéré à la lie de l'érotisme qui suinte imperceptiblement de son âme de romantique éprouvée. Ce n'est donc que l'expression d'un lyrisme pur.
Jensen PHILIUS
Courriel : jensenphilius92@gmail.com
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