L'organisation socio-politique Kri Fanm Ayiti déplore les violences perpétrées par les groupes armés opérant dans la région métropolitaine de Port-au-Prince principalement dans le quartier de Mariani, une localité de la commune de Carrefour.
Depuis plusieurs semaines, des individus lourdement armés ont assiégé la localité de Mariani. Bien que les forces de l'ordre ont renforcé leurs dispositifs de sécurité dans la zone, cela n'empêche pas aux bandits criminels de continuer à terroriser la population locale. Face A cette situation des personnalités de la société civile se disent déplorer cet état de fait et appellent les autorités concernées à prendre leurs responsabilités.
La Directrice exécutive de ladite structure en l'occurrence, Guerlyne Résidor, a associé sa voix à celle des autres pour dénoncer l'aggravation de la crise sécuritaire dans la localité qui se situe dans la commune de Carrefour.
"On peut dire que la situation est tout à fait déplorable. Nous n'avons plus son contrôle. Même l'État qui doit garantir la sécurité se montre impuissant face à ce qui se passe actuellement à Mariani, la commune où nous évoluons", a déploré Me Guerlyne Résidor, l'éventuelle conseillère pour le poste de la représentante du secteur des droits humains au sein du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ).
"Nous regardons avec peine des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux qui témoignent des violences perpétrées par les assaillants dans toute la commune désormais assiégée. Des gens meurent, des femmes se font violées à Carrefour", a-t-elle poursuivi tout en estimant porter les revendications de ces dernières.
Par ailleurs, Madame Résidor a appelé les autorités concernées à agir au plus vite en mettant en œuvre des stratégies visant à rétablir la sécurité dans la commune. Ce qui permettra à la population de vaquer librement à ses activités quotidiennes.
Jonas Montes, Journaliste
Yorumlar