Organisme de promotion et de défense des droits fondamentaux
Croix des bouquets, le 26 Avril 2021
Note de Presse
INOHA invite les autorités concernées à prioriser l'éducation dans sa politique publique pour une société juste et équitable.
L’institut National d’Observation d’Haïti (INOHA) observe depuis environs un mois des élèves de plusieurs Lycées de la capitale et des villes de province une fois de plus ont regagné les rues pour demander la présence des enseignants aux salles de classe. Sans oublier, la situation des élèves du Lycée Pétion en difficulté de fonctionnement, des élèves du lycée de la saline et les élèves du lycée de Daniel Fignolé pour ne citer que ces-la. Ces élèves sont traites en parents pauvres. Parfois ,ils sont intimides ,humiliés et mal traités par des individus mal intentionnés qui les empêchent d'exprimer leur revendication légitime. Incroyable mais vrai ces élèves protestataires sont trèssouvent victimes, ils sont l'objet de brutalité policière.
Face à ce problème majeur, L’INOHA veut rappeler aux autorités concernées, les articles 32.1 et 32.2 de la Constitution haïtienne du 29 mars 1987 stipulent que : << L'éducation est une charge de l'État et des Collectivités Territoriales. Ils doivent mettre l'école gratuitement à la portée de tous, veiller au niveau de la formation des enseignants des secteurs publics et non publics.>>
Outre ces prescrits Constitutionnels, l'État s'engage et doit s’engager à travers le pacte international relatif aux droits civils et politiques; le Pacte international Art 32.2: << La première charge de l'État et des Collectivités Collectivités Territoriales est la scolarisation massive, seule capable de permettre le développement du pays. L'État encourage et facilité l'initiative privée en ce domaine>>.
Relatif aux droits économiques sociaux et culturels, ainsi que la Convention internationale relative aux droits de l'enfance, aux fins de garantir le droit à l'éducation en Haïti.
L’INOHA veut signaler aux autorités haïtiennes qui vivent dans l'opulence que c'est très grave sans penser aux lendemains desenfants haïtiens afin d’éviter une situation chaotique qui s’annonce si rien n’est fait. Alors que, dans un État de Droit démocratique où l’ on trouve des
Dirigeants soucieux de l'avenir de la jeunesse et le développement du pays, ce droit est automatique. Il est à mentionner afin que nul n'en ignore, c'est la violation systématique
Du droit à l'éducation, du droit à la santé, à la justice saine et équitable y compris le droit au logement etc. Qui entraîne cette situation précaire du pays aujourd'hui.
L’INOHA croit urgent de répondre aux revendications légitimes des élèves afin de les permettre de regagner leurs salles de classe.
En effet, il appelle les autorités à faire preuve de responsabilité. Ainsi, en reprenant la fameuse phrase de l’ancien président Nelson Mandela <<L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde >> L’INOHA croit fermement si l’Etat ne fait pas de l’éducation une priorité on ne peut pas même penser au développement d’Haïti.
Pour Coordination
Gamanuel BRUTUSJean Daniel LAURORE
Responsable CommunicationDirecteur Exécutif
(509) 3745 12 24/ 42739822
7, Impasse Deldo, ONA-Ville 20, Croix-des-Bouquets, Haïti.
Téléphones : (509) 3745-1224 / 4383-7558.
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