SESNFP : Cri du rétablissement
Enseignants, Directeurs ainsi que tous les membres du système sont persuadés que quiconque ne disposant de carrière professionnelle ne pourra être catapulté aux commandes de l'INFP.
Le Président du SESNFP, le professeur Jean Marie Léveillé, lors d'une conférence de presse tenue le 8 décembre 2021, a élevé la voix pour exprimer son saturation.
Ainsi, en des termes cl ;airs et précis, il a voulu mettre le Gouvernement Central en garde.
Ainsi il a bien voulu le dissuader de placer aux commandes de cette importante Institution des imposteurs qui n’arrivent même pas à établir la différence entre un tournevis étoile et un Tournevis.
Le système, qui est censé avoir 80% de techniciens aguerris qui se noient et des bureaucrates qui le paralysent, des tas de gens qui gagnent tout sans pourtant rien faire. Selon le Président du SESNFP, cette démarche participe d’une politique malhonnête qui consiste à mettre l’Institution à genoux et qui est en cours d’exécution depuis des décennies.
« Même lorsqu'ils ont enfin un technicien à la tête du système, un trafic politique et cette bureaucratie de pléthore empêchent à la boite de remplir convenablement sa noble mission », s’est plaint le Président du SESNFP. Monsieur Léveillé a poursuivi pour se plaindre du fait que la boîte est gonflée de gens qui n’ont rien à foutre. Ces partisans d’églises et des partis politiques se sont arrangés pour que le système soit transformé en tranche de gâteau. Et, chacun s’arrange pour tirer son propre marron du feu.
« Ceux qui ne sont pas enseignants ou qui ont été promus directeurs, qui n'étaient pas dans le système, ne pouvaient pas devenir chef de l'INFP. Un pays ou les dirigeants inconscients font tout à l'envers et un système qui souffre le plus possible. Nous sommes débordés de problèmes que nous devons résoudre. Au lieu d’agi d’une façon pratique, ils préfèrent penser à quelle parti faire bénéficier la meilleure parti du butin ». Ainsi s’est-il lamenté tout en exhortant les autorités à se pencher sur les problèmes existentiels.
A l’instar des non-initiés, les écoles ne sont pas dotées d'un ensemble de projets pour les faire avancer. Ministre Manigat, Premier Ministre Henry, nous appelons depuis quelques années tous les gouvernements centraux à mettre en place un dispositif visant à proposer des éléments de solution aux moult problématiques relatives à la formation professionnelle. Fort malheureusement, à date ça va de crises en crises !
Face à ce cuisant dilemme, le SESNFP lance un vibrant appel à la prudence. Car ce serait suicidaire de laisser entrer le politique détourner l'Institut National de Formation Professionnelle. Bien au contraire, ce serait plus rationnelle de doter l'INFP solide politique technique pouvant lui donner les moyens lui permettant de bien remplir sa mission.
« De grâce, évitez surtout de parachuter un illustre anonyme aux commandes à INFP.
Le système a déjà atteint les fins fonds.
Ce dont il a besoin maintenant, ce sont les moyens pouvant lui permettre de se remettre à flot. Et, nous sommes convaincus que cette solution ne viendra pas d’un quelconque accord politique qu’un hasard fortuit aurait accouché. Si tel serait le cas, les résultats seraient aussi imprévisibles que catastrophiques », a-t-il fait remarqué.
Selon l’intervenant, le système a soif de révolution.
Le système comptent sur eux pour débloquer tous les obstacles qui empêchent à la formation professionnelle de répondre à sa mission vis-à-vis la société toute entière et du pays dans son ensemble. L'INFP n'a pas de problèmes de tête, il a des problèmes d'adhésion et de moyens, de grands moyens svp !
@louisactualite
Louis Nicolas
journaliste et citoyen engagé
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